Partez à la rencontre de Damien qui nous présente son métier de leader circularité chez DECATHLON | NABAIJI.
Il répond à nos questions pour nous expliquer l'enjeu de son poste, et relever les défis d'aujourd'hui et de demain !
Partez à la rencontre de Damien qui nous présente son métier de leader circularité chez DECATHLON | NABAIJI.
Il répond à nos questions pour nous expliquer l'enjeu de son poste, et relever les défis d'aujourd'hui et de demain !
Je suis Chef de Projet et Leader sur la circularité des produits au sein de l'écosystème que nous avons créé.
Cet écosystème regroupe les marques NABAIJI, SUBEA et les Process Industriels Dry (serviettes) Aqua (textile, pour les maillots) WTI (néoprène) et Optics. Le but est de travailler ensemble sur des projets pour lesquels nous avons les mêmes enjeux.
L'écosystème est monté sur deux stratégies : l’excellence produit (proposer le meilleur produit à l’utilisateur) et l’économie circulaire.
Du fait des attentes de la part de la marque, les projets vont continuer d’avancer, mais plus doucement parce qu’ils ne seront plus monitorés, et potentiellement d’autres marques présentes sur le marché avanceront plus vite que nous et prendront une longueur d’avance.
J’interviens principalement avant en essayant de définir quelle reconception du produit sera la plus adaptée. Notre idée est que tous les produits que l’on conçoit doivent pouvoir s’insérer dans une de ces cases : réutiliser, réparer ou recycler. Tous les produits ne peuvent pas être éligibles dans toutes les cases. Par exemple, pour le maillot de bain, on va mettre de côté la case “réutiliser” ou “réparer” pour privilégier la case “recycler”. À l’inverse, pour les lunettes de natation, on va essentiellement s’attaquer à la case “réparation” et “recyclage”. Tout cela doit être pensé au début de la phase de développement produit. Mon rôle est principalement de définir comment les produits peuvent être réparés, collectés, recyclés et si besoin travailler avec les concepteurs de la marque pour créer des produits adaptés à ces processus de fin de vie.
Sur ce métier, il n’y a pas vraiment d’indicateurs de performance qui soient purement quantitatifs. C’est un métier d’exploration donc l’objectif est de rendre les choses faisables. Je suis donc monitoré sur l’avancée concrète des projets. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir des plannings, avec des deadlines sur lesquelles nous nous challengeons pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.
C’est très variable en fonction des sujets et des projets. J'interagis bien sûr au quotidien avec mon équipe (constituée de 3 personnes) ainsi que les équipes conception des “sports” et “process” de l'écosystème.
Sinon je collabore également avec d'autres personnes de DECATHLON travaillant sur les sujets liés à la circularité ainsi que des centres externes de recherches et développement où l’on teste des processus de recyclage.
En premier lieu, il faut avoir des capacités de projection. Il faut pouvoir visualiser l’objectif final, même s’il est très loin et qu’il évolue au fur et à mesure du projet. En second, je dirais qu’il faut être très concret, dans le sens où tout ce que l’on valide doit être vrai et vérifié pour pouvoir passer à l’étape suivante. En bref, il faut être un peu rêveur et voir grand, tout en ayant bien les pieds sur terre ! En troisième, je dirais bien sûr qu’il faut être collaboratif et savoir travailler en réseau. Dans ce métier, on a beaucoup d’interlocuteurs différents, à tous niveaux, sur tous les sujets (métiers du retail, entreprises externes, cabinet de recherche et développement, ingénieur·es, etc). Enfin, il faut savoir être opportuniste en se créant des opportunités qui correspondent au projet et qui semblent aller dans la bonne direction.
C’est un métier qui a du sens, je sais exactement pourquoi je le fais et je sais que si je réussis, cela aura de l’impact. C’est un métier qui me correspond totalement. J’aime aussi le côté social. Depuis que je suis sur ce poste, je ne cesse de travailler avec des équipes et des entreprises différentes, c’est très enrichissant.
C’était quand nos clients nous ont demandé de réimplanter un produit sur lequel on avait travaillé, que l’on avait commercialisé puis que l’on avait arrêté. Quand le produit a disparu de la vente, les clients sont revenus nous le demander, et… On l’a donc re-commercialisé ! C’était le PULLPUSH, une paire d'haltères aquatiques pour l’aquafitness.