NABAIJI | DECATHLON x LÉANDRE BOYER

NABAIJI | DECATHLON x LÉANDRE BOYER

Découvrez l’histoire du nageur handisport Léandre Boyer et son partenariat avec NABAIJI | DECATHLON.

Début 2023, l’équipe de nageurs et de nageuses évoluant dans les bassins sous les couleurs de NABAIJI | DECATHLON s’est agrandie. Léandre Boyer, hémiplégique suite à un AVC, a rejoint nos rangs avec un objectif en tête : concourir aux Jeux Paralympiques de 2028.

Fiers de ce nouveau partenariat avec un nageur aussi prometteur que Léandre, nous sommes portés par l’envie de co-écrire cette histoire ensemble. Jusqu’en 2028, nos équipes de conception accompagneront Léandre dans sa préparation afin de relever ensemble ce défi humain et sportif.

Afin de partager avec vous cette histoire, nous sommes partis à la rencontre de Léandre et sa famille…

DU FAUTEUIL AUX BASSINS, LE SPORT COMME MOTEUR

Léandre, peux-tu nous raconter comment tu es devenu hémiplégique ?

Léandre : “Le 12 mars 2020, j’avais 10 ans, et pendant un entraînement de foot, j’ai subi 2 chocs à la tête. Lors du second choc, un énorme mal de tête survient immédiatement. Je fais un AVC et tout mon côté droit se fige de la tête au pieds ; je m'effondre sur le terrain. J’ai ensuite été hospitalisé pendant 3 mois puis s’en est suivi 1 mois et demi de fauteuil roulant.

À la suite de cet AVC, tout le côté droit de mon corps s’est retrouvé paralysé.”

Pourquoi s’être tourné vers la natation ?

Léandre : “Le sport a toujours fait partie de mon quotidien. Alors, à la suite de mon accident, après la période de rééducation, il a fallu reprendre le sport. Moi qui était footeux à la base, avec mon hémiplégie, c’était devenu compliqué de reprendre le foot au même niveau.

Honnêtement, je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser la question du sport vers lequel me tourner. Ça s’est fait naturellement, on m’a tout de suite conseillé d’essayer la natation. Avant mon accident, j’aimais déjà l’eau, mais j’aimais surtout jouer dans l’eau ! Je ne pratiquais pas la natation sportive. Au début, c’était un peu compliqué, mais j’y ai rapidement pris goût.”


Le père de Léandre, Jérôme, nous confie que la natation a été la porte d’entrée pour permettre à son fils de rebouger et de renouer avec le sport. Le milieu aquatique, reconnu pour ses nombreux bienfaits pour le corps, est d’ailleurs très utilisé en rééducation. La natation était donc le sport idéal pour Léandre.

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FAIRE UN AVEC L’EAU

Après ton accident, quelle a été ta relation avec l’eau ?

Léandre : “L’eau a été l’élément qui m’a permis de réapprendre à vraiment bouger mon corps.

J’ai appris à aimer l’eau différemment et j’ai surtout appris à me mouvoir différemment dans l’eau. Je me sens bien dans cet élément. Quand je suis immergé, j’ai l’impression de ne plus avoir mon handicap.

Dans une piscine, ce que j’adore c’est entendre le bruit des gens nager. Ça m’apaise, ça me calme. En fait, dans l’eau, mon corps et mon cerveau se sentent apaisés.”

Qu’est-ce que tu aimes dans la natation ?

Léandre : “En natation, on est en compétition avec soi-même. Il n’y a pas de groupe, pas d’équipe. Il n’y a que toi, et l’eau. C’est ce challenge que j’aime. Je cherche à me dépasser, à entrer en concurrence avec mes propres chronos, à repenser ma manière de m'entraîner pour aller chercher la performance.”

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Quelles sont les principales contraintes physiques auxquelles tu dois t'adapter ?

Léandre : “Pour ce qui est du haut du corps, je ne peux ni ouvrir ma main droite ni bouger mes doigts. Il m’est donc impossible de mettre des plaquettes. La propulsion n’est pas du tout la même.

En ce qui concerne le bas du corps, le mouvement d’ondulation ne peut être fait que d’une jambe. Les battements doivent également être revus car ma jambe droite ne peut pas faire de battements classiques.”

OBJECTIF : LES JEUX PARALYMPIQUES DE 2028 !

Le père de Léandre nous confie qu’après l’avoir vu nager, le président du club handisport lui a dit : “Toi, tu vas faire les JO !”. La réaction de Léandre fut d’abord l’étonnement. Les yeux pétillants, il s’est tourné vers ses parents et leur a demandé : “Mais, il a dit ça pour de vrai ?”. Oui, il a dit ça pour de vrai. Il a fallu seulement quelques secondes à Léandre pour dire : “OK, je vais les faire ces jeux”. Léandre est un compétiteur dans l’âme. L’objectif était lancé.

Léandre, à quoi ressemble une semaine type dans ta vie ?

Léandre : “Je m’entraîne 1h à 2h par jour, le soir après l’école. J’ai 6 entraînements sportifs par semaine : 5 de natation et 1 de PPG (préparation physique généralisée).

Le sport n’empiète pas sur l’école, tous mes entraînements sont calés en dehors de mon emploi du temps scolaire. J’ai un an d’avance en cours. C’est important pour moi de garder un bon niveau à l’école et de garder cet équilibre entre le sport et les études. D’ailleurs, je sais déjà ce que je veux faire plus tard : je veux être neurologue.”

Comment est la relation avec les autres athlètes handisport ?

Jérôme (papa de Léandre) : “Il y a un vrai lien qui se crée entre les athlètes handisport de haut niveau. Pour nous, c’est comme un nouveau souffle, ça nous inspire. Il y a quelque chose de presque fraternel. Chaque athlète a son handicap et donc sa particularité. Dans ce sens, c’est difficile de se comparer, et c’est ce qui crée un vrai lien entre les sportifs et sportives.

Chacun sait à quel point il est difficile de s’entraîner car la méthode d’entraînement classique n’est pas envisageable. Il faut alors se réinventer chaque jour et trouver des astuces pour travailler différemment. C’est un travail d’amélioration et d’innovation continue. On va explorer des terrains qui ne l’ont encore jamais été ! Le but étant de pouvoir mettre en face de chaque particularité la solution la plus efficiente pour lui permettre de mieux performer.”

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Quelles sont les prochaines étapes en vue de la participation aux Jeux Paralympiques ?

➡️ Les Championnats de France, du 26 au 28 mai 2023 à Limoges

Jérôme (papa de Léandre) : “On est dans une phase de progression, Léandre va concourir dans la catégorie jeunes (13-16 ans), il est donc au tout début de cette catégorie. L’objectif est donc de battre un maximum de jeunes athlètes et de continuer d’améliorer ses temps.

Heureux hasard : les championnats du monde handisport se déroulent en même temps et au même endroit ! Cela va nous permettre de nous projeter dans l’organisation d’une compétition d’envergure internationale.”


➡️ Les Championnats d’Europe

Jérôme (papa de Léandre) : “Actuellement, c’est difficile de se projeter, mais on espère bien que Léandre pourra participer à ses premiers championnats d’Europe dans 2 ans.”

CO-ÉCRIRE L’HISTOIRE ENSEMBLE

Chaque année, Léandre recevra un équipement complet aux couleurs de NABAIJI. Combinaisons de compétition, maillots de natation, matériels, accessoires… Il utilisera sa panoplie pendant ses entraînements et ses compétitions. Puis, il nous fera ses retours : ce qu’il aime, ce qu’il aime moins et ce qu’il juge bon d’améliorer. L’objectif ? Être ensemble dans un processus d’amélioration constante : celle de Léandre comme celle de nos produits !

Pour nos équipes de conception, recevoir des retours de la part d’un nageur handisport de haut niveau nous permet d’explorer de nouveaux terrains de jeu en stimulant notre créativité et notre sens de l’innovation.

Léandre, quels produits NABAIJI | DECATHLON utilisais-tu déjà ?

Léandre : “Quasiment tous ! Les bonnets, les maillots de bain, le jammer, mais aussi les serviettes en microfibres, les plaquettes, le pullbuoy, les palmes ou encore le sac pour transporter le tout. La seule chose que je n’utilise pas actuellement, ce sont les lunettes de natation.”

Quelle est votre volonté à travers ce partenariat avec NABAIJI | DECATHLON ?

Jérôme (papa de Léandre) : “Ce qui est intéressant c’est de co-créer cette histoire ensemble. Honnêtement, on n’est pas certain de la finalité, mais l’objectif est posé. C’est cet objectif qui nous motive au quotidien. On sait pourquoi on se lève, pourquoi on agit, c’est comme une feuille de route. On ne sait pas ce que cette aventure va devenir, mais on y va, ensemble.

Notre but était de trouver un partenaire qui soit là dès le début de l’histoire. Ça ne nous intéressait pas de trouver un partenaire qui soit présent uniquement le jour où nous participerons aux JO. Ce que nous voulons c’est créer l’histoire de Léandre, ensemble. Et ça, ça commence dès maintenant.”

Confiance, singularité et amélioration continue sont les maîtres mots de cette collaboration entre NABAIJI | DECATHLON et Léandre Boyer.

Demain s’écrit aujourd’hui, c’est pourquoi nous sommes fiers de pouvoir accompagner dès à présent un athlète handisport comme Léandre dans sa progression et dans la réalisation de ses rêves.

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untrucdemalade

untrucdemalade, c’est une association créée par la famille de Léandre, qui a pour but d’inciter les personnes en situation de handicap à (re)faire du sport. Le but ? Donner un coup de pouce aux autres pour les aider à atteindre leurs rêves, en finançant du matériel, des courses, des challenges, des stages, des championnats…
untrucdemalade c’est un double sens pour une seule cause : soutenir et promouvoir le sport comme moteur de progrès et d’inclusion !

Pour soutenir le projet, rendez-vous sur www.untrucdemalade.org !