1/ La natation et la transpiration : ce qu'il faut savoir
Au même que les sportif·ve·s terrestres, les nageur·se·s doivent réguler leur température corporelle et évacuer la chaleur accumulée pendant l’effort.
Et pour se faire, le corps adopte des techniques bien à lui dans le milieu aquatique pour la régulation de sa température, et l'évacuation de la chaleur :
• La conduction : il s'agit d'un phénomène d'échange thermique entre deux corps en contact. Dans le cas de la natation, un corps chaud au contact d'une eau plus froide va pouvoir ainsi se réguler.
• La transpiration : c'est le moyen adopté par le corps pour évacuer la sueur par évaporation à la surface de la peau.
Cependant, et contrairement aux sportif·ve·s non-aquatiques, la transpiration des nageur·se·s est minime. L’évaporation de la sueur étant en effet quasiment impossible dans l’eau, c’est bien le principe de conduction qui est adopté par l'organisme pour éviter la surchauffe et se maintenir aux alentours de 37°C.
Les études montrent néanmoins que lors d’un effort aquatique intense, la transpiration n’est pas stoppée. Mais, à titre d’exemple, quand pour une heure de running les athlètes fournissant un effort intensif perdent jusqu’à 2 litres d’eau, les nageur·se·s n’en perdent que 560 ml... Une sacrée différence !
En clair, même si dans l'eau, on transpire, aucun risque qu'on se retrouve “en nage” !