Quels sont les effets du chlore sur la peau et comment s'en protéger ?

Vous vous en doutez, le chlore est une méthode de désinfection hautement efficace et donc largement répandue. Sa mission ? Nous protéger des bactéries et des virus présents dans l’eau, et préserver les autres personnes des bactéries et des virus que nous sommes susceptibles de transporter et de déposer dans l’eau lorsque nous nous baignons.

Bref, son rôle est de traiter l’eau et de la rendre la plus propre possible. D’ailleurs, sans le chlore, celle-ci serait verte et nous serions peu à oser nous y aventurer !

Oui, pourvu que le taux de chlore par m³ ne dépasse pas un certain seuil. Par exemple, dans une piscine publique dont l’eau ne contient pas de stabilisant (acide isocyanurique permettant d’améliorer la durée d’efficacité du chlore face aux rayons UV du soleil), le taux de chlore doit être compris entre 400 et 1 400 mg/m³.

Au contraire, dans une eau avec stabilisant, le taux de chlore doit se situer entre 2 000 et 4 000 mg/m³.

Dans une piscine privée, le taux de chlore idéal est quant à lui compris entre 1 000 et 1 500 mg/m³.

Lorsque le chlore est normalement dosé, il n’est pas dangereux pour la santé.

Toutefois, suite à la baignade - chez les peaux les plus sensibles, lorsque la concentration du chlore est trop forte, en cas d’allergie au chlore ou d’affections cutanées plus lourdes telles que l’eczéma - le chlore peut entraîner des symptômes désagréables allant de simples picotements en passant par des irritations de l’épiderme, des tiraillements, et même des risques d’apparition de plaques rouges.

Enfin, la fréquence à laquelle vous vous baignez dans une eau chlorée aura bien évidemment une incidence sur la sensibilité de votre peau à ce produit chimique.

Nous nous permettons également de vous rappeler de ne pas hésiter à consulter un·e dermatologue si vous subissez une agression au chlore qui vous inquiète.

Avant toute chose, nous vous recommandons chaudement de vous doucher avant votre baignade. Les douches situées dans les piscines municipales ont en effet pour vocation de vous mouiller avant de vous mettre à l’eau… mais aussi de vous laver ! Un comble pour des douches, qu’on se le dise.

Aussi, nettoyez-vous bien la tête et le corps afin d’éliminer un maximum de bactéries venues de l’extérieur que vous seriez susceptible de transporter avec vous dans le bassin public. Et cela est aussi valable si vous vous baignez dans une piscine privée !

Pour faire barrière au chlore au niveau de vos cheveux et de votre cuir chevelu, vous pouvez utiliser un bonnet de bain en silicone. Hermétique, ce dernier permet d’isoler votre chevelure du chlore et ainsi d’éviter qu’elle ne s’assèche, ne s’emmêle et se fragilise (d’autant plus en période estivale, où vos cheveux sont parfois mis à rude épreuve par les rayons du soleil).

Par ailleurs, vous avez peut-être déjà remarqué combien il était difficile de garder les yeux ouverts une fois immergé·e dans une eau chlorée. Dans ce cas, le port de lunettes de piscine est une solution qui fonctionne à tous les coups pour éviter toute sensation de brûlure.

Ensuite, après votre séance de natation, histoire d’éliminer les toxines présentes sur votre peau et de rincer les résidus de chlore, nous vous conseillons de vous laver avec un savon doux, dont le pH est de préférence neutre. Nous avons d’ailleurs conçu ce gel douche spécial anti-chlore.

Son objectif ? Vous débarrasser de cette désagréable odeur de chlore qui semble à tout prix vouloir vous coller à la peau après votre séance de natation. Il minimise également le dessèchement de l’épiderme, vous savez, cette sensation de tiraillement ressentie une fois que vous vous êtes séché·e.

Pour finir, nous vous conseillons l’usage d’une crème hydratante (ou de beurres végétaux) parfumée à l’arôme de votre choix qui apaisera davantage encore cette impression de peau sèche et qui fera, par la même occasion, définitivement disparaître l’odeur de chlore à laquelle vous souhaitez dire adieu !
Enfin, si vos yeux vous picotent après votre session de natation, n’hésitez pas à les nettoyer à l’aide de sérum physiologique.

💡 Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre article : Comment prendre soin de sa peau et de ses cheveux (cet article aborde le sujet via l'aquafitness, mais ces conseils sont bien évidemment valables pour tous les sports qui se déroulent dans un bassin chloré !).

Eh oui, il n’y a pas que votre peau, vos cheveux, ou vos yeux qui subissent les inconvénients du chlore ! Votre maillot de natation risque, lui aussi, de vous donner quelques signaux d’alerte après plusieurs utilisations.

Il faut dire que les matières fréquemment utilisées pour fabriquer les maillots de bain contiennent une fibre élasthanne qui leur procure, certes, une bonne élasticité, mais qui les rend aussi malheureusement très fragiles. Ainsi, après plusieurs baignades dans une eau chlorée, les fibres se désagrègent naturellement et le tissu devient mou et transparent sur les zones où elles sont les plus étirées et décollées de la peau, notamment entre les seins, au niveau du nombril et des fesses.

Pour résoudre ce problème, les ingénieur·es Nabaiji ont mis au point une matière à base de polyester et ont remplacé les fibres d’élasthanne par une fibre PBT (ou fibre elastoléfine) qui confère aux maillots de bain un minimum d’élasticité pour assurer votre confort et tous les atouts pour lutter contre l’attaque du chlore ! En plus, grâce à ce fil PBT, les maillots sèchent rapidement et résistent longtemps à l’attaque des UV.

Vous pouvez retrouver tous ces produits ultra efficaces et techniques sous l’égide d’AQUARESIST, le label mis au point par Nabaiji et certifiant aux maillots de bain qu’il homologue une totale résistance au chlore.